Septembre de la photographie à La Réole 2023

Seconde collaboration avec la ville de La Réole pour cette exposition à l’ancien hôtel de ville du 2 septembre au 1er octobre.
Du 2 septembre au 1er octobre
Ancien Hôtel de Ville, Place Richard Cœur de Lion, La Réole
Ouverture du mercredi au dimanche de 14h30 à 19h.

Samedi 2 septembre / Soirée inaugurale

17h Rencontre avec les photographes autour d’un thé
Librairie – salon de thé, La Nuit des Rois
27, rue Armand Caduc

18h30 Inauguration officielle
Ancien Hôtel de ville – Place Richard Cœur de Lion

20h30 Soirée projection photos avec L’heure bleue
La Petite Populaire – 33 rue Armand Caduc
Programme de la soirée

Les expositions :

Ljubisa Danilovic, la chevelure de Bérénice

© Ljubisa Danilovic

Dans les Balkans, l’espérance de vie des hommes est bien inférieure à celle des femmes. Il est fréquent que celles-ci finissent leurs vies seules.
La chevelure de Bérénice est une des quatre-vingt-huit constellations de notre ciel. Elle est visible depuis notre hémisphère, et se situe, esseulée, dans un endroit du cosmos relativement vide d’étoiles. cette métaphore céleste m’évoque à la fois féminité et solitude.
Ce projet est un hommage à ces femmes, veuves au tempérament insulaire, qui finissent leur vie seules, dans ces contrées reculées et magnifiques.
Le delta du Danube, en Roumanie, est un territoire avec lequel j’ai un lien particulier. Il exerce sur moi, une fascination qui va au delà de l’esthétisme visuel. C’est presque un envoutement. Pendant dix ans, j’y suis retourné, à un rythme régulier, pour le photographier.

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Une exposition proposée par Cdanslaboite

Christophe Goussard, la 89 est-ouest

© Christophe Goussard

Aujourd’hui déclassée au profit de l’autoroute 89, la RN89, ancien axe structurant le territoire, traverse trois départements, la Loire, le Puy-de-Dôme et la Corrèze, c’est celle que l’on appelle « la route d’avant ».
Pour cette exposition, Christophe Goussard prend la route et pose son regard de photographe de reportage sur notre territoire :
En suivant l’ancienne RN89 de Feurs (Loire) à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), c’est une traversée d’est en ouest du Massif central, que je ne connaissais pas, ou très peu, qui m’attendait. C’est un nouveau voyage, des explorations intimes. Profitant de ce regard neuf sur cette région, je commence d’abord par des temps de marche nécessaires sur des lieux précis, choisis après des lectures et des échanges. C’est, au-delà d’une lecture de ce territoire, se donner un temps autre, propice à des rencontres impromptues avec les habitants qui vivent et travaillent au bord de cette route, une spontanéité dans l’échange, un portrait immédiat. C’est aussi revenir sur ses pas, attendre la lumière, observer, et croire au hasard. C’est emprunter des sentiers parallèles, regarder de côté pour capter certains détails qui viendront nourrir une histoire, entre réalité et fiction.

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Une exposition proposée par Cdanslaboite

Sarah Leduc, Elpis

Dans la mythologie grecque, Elpis est la personnification de l’attente et de l’espoir.
Ils viennent de Somalie, du Mali, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de Turquie, d’Iran ou d’Albanie. Ils ont fui la guerre, la dictature religieuse, le crime organisé ou des coutumes patriarcales qui soumettent femmes et petites filles aux pires vexations. Ils ont tout laissé derrière eux, leurs enfants parfois, et entrepris un voyage qui aurait pu leur coûter la vie pour trouver refuge en France, où ils demandent l’asile.
En attendant que leur sort ne soit scellé par les services français de l’immigration, une cinquantaine de migrants sont hébergés dans le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) de Lagrasse, en Occitanie. Le petit village des Corbières a une forte tradition d’accueil. En 1983, les Lagrassiens ont ouvert leurs bras aux «boats people», ces réfugiés cambodgiens, laotiens et vietnamiens fuyant la dictature Khmer. Depuis, les migrants passent et se succèdent le temps de la procédure.
En août 2022, au début de ce travail, treize familles vivaient dans le Cada, une bâtisse bourgeoise du XVIIIe siècle divisée en appartements au confort minimaliste. Si les enfants ont transformé les lieux en terrain de jeux, les parents – une majorité de femmes seules – vivent dans l’ennui et la lenteur du quotidien. Ni chez eux, ni encore arrivés, ils sont dans l’impossibilité de se projeter.

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Une exposition proposée par la Ville de La Réole

Les livres des photographes sont disponibles à la librairie La Folie en tête, 36 rue André Bénac, La Réole

Les partenaires :

La Nuit de Rois