Seconde collaboration avec l’association L’heure bleue, qui nous propose cette année la projection de travaux de trois photographes. Ces projections seront proposées à la suite du vernissage des expositions du Septembre de la photographie de La Réole, à la Petite populaire, 33 rue Armand Caduc à La Réole à partir de 20h30 le 2 septembre prochain.
Les projections :
Chantal Serène, La Transylvanie d’hier et d’aujourd’hui
Dans le Nord-Ouest, existe “une province tout près des nuages”. Les montagnes et les forêts très denses y ont préservé une authenticité persistante qui a disparu, ailleurs, en Europe. Cette région, c’est la région du Maramures. C’est là qu’il faut aller pour trouver l’âme de la Roumanie. La population vit à l’écart du monde, et au rythme du temps et des saisons, les paysans travaillent pour vivre et depuis des temps immémoriaux savent se contenter de ce que la terre leur octroie. Chaque habitant est un artiste en sa matière. Il travaille encore et toujours avec les matériaux et techniques de ses ancêtres, durement. Il aime les « fêtes qui rassemblent », les chants, les danses, les repas champêtres. La plupart du temps, vêtu du costume traditionnel, il est infiniment respectueux de la religion, des rites, des coutumes et des mythes qui rythment sa vie de tous les jours.
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Amélie Viale, sans soleil
Comment transmuter les douleurs du passé ?
Telle est l’acte symbolique que nous propose Amélie Viale dans Sans soleil
transformant sa peine en une œuvre créative.
A chaque refrain, une vague de souvenirs afflue pour imprégner l’expérience vécue.
Est-ce un drame de l’enfance, une perte de l’adolescence, une histoire d’amour intense et détruite ? Tout le quotidien, objets et paysages, se transforme en symboles.
La grenouille laisse entrevoir un prince charmant, l’avenir se dessine dans une tasse de café, le labyrinthe se transforme en possibles incertains. Le carré d’herbe décoloré, les courriers brûlés, la flaque d’eau boueuse, les spirales de rondins de bois secs ne laissent pourtant aucun doute : l’issue est condamnée.
Sébastien Sindeu, La montagne qui marche
Depuis 2014 le photographe Sébastien Sindeu travaille sur le phénomène d’érosion du littoral, sur toute la façade néo-aquitaine, de l’Ile de Ré au Pays basque et plus précisément à Soulac-sur-mer où il a suivi pendant deux ans et demi des travaux visant à renforcer la dune face aux assauts de l’océan.
La montagne qui marche est le fruit de ce travail documentaire et artistique et concrétisé par la sortie d’un livre (Éditions Studio
Kochab) et une exposition itinérante.
Samedi 2 septembre / Soirée inaugurale
17h Rencontre avec les photographes autour d’un thé
Librairie – salon de thé, La Nuit des Rois
27, rue Armand Caduc
18h30 Inauguration officielle
Ancien Hôtel de ville – Place Richard Cœur de Lion
20h30 Soirée projection photos avec L’heure bleue
La Petite Populaire – 33 rue Armand Caduc
Les livres des photographes sont disponibles à la librairie La Folie en tête, 36 rue André Bénac, La Réole
RDV le samedi 2 septembre à 20H30
à la Petite Populaire
33 rue Armand Caduc – La Réole