LES
MERCREDIS
PHOTOGRAPHIQUES
organisés par Cdanslaboite, de 18h00 à 22H30, Entrée libre
17, rue Vieillard à Bordeaux (à 500m de la rue Bourbon)
LOÏC LE LOËT
Débutant ma vie de photographe, je me suis intéressé à la façon de vivre des paysans en Dordogne. Ainsi, j’ai photographié diverses saisons ponctuées d’événements tels la récolte du fourrage, la traite des vaches, la tue-cochon, le ramassage des pommes de terre etc etc. J’ai photographié leur lieu de vie, le paysage aussi bien que l’habitat. Au cours de voyages à l’étranger je suis allé à la rencontre des paysans et récemment dans les Asturies et au Nord du Portugal dans le Tras-Os-Montes. Nonobstant l’océan, le paysage y est semblable. Ce qui rassemble ces deux peuples est qu’ils ont la même racine celtique.
ANITA DE ROQUEFEUIL : The place beyond the pines
« Un charme silencieux, une vue quotidienne de la nature plutôt différente de l’image attendue d’un bord de mer ; basée sur la magnificence et l’émerveillement, les couleurs attrayantes, le bruit visuel.
Ici ce sont des paysages de plage dans un style non spectaculaire. Ce travail The Place beyond the pines montre certaines zones du « Mur de l’Atlantique » qui ont été le théâtre de la Seconde Guerre mondiale. Quelque chose se cache sous l’apparente simplicité, montrée subtilement par la douceur des couleurs, par un esthétisme épuré.
Ici, comme presque dans tous les paysages contemporains, le paysage n’est pas tout à fait naturel. Il a été modifié par l’homme, façonné par l’Histoire : la Seconde Guerre Mondiale.
On dit que la photographie sert de support à la mémoire car elle fixe les informations et ainsi les préserve. Dans The Place beyond the pines, le projet était de partir à la recherche de ces lieux d’histoire, si souvent mentionnés sur les bancs de l’école ou en famille, et d’aller vérifier la réalité matérielle des sites de guerre du « Mur de l’Atlantique », là où il y a 70 ans il y avait la guerre, maintenant il y a la nature. Les signes laissés par la guerre sont à présent mélangés. Le sable, les algues et l’eau couvrent quasiment tout.
Le calme et le silence dominent. C’est une histoire presque dépourvue de son objet. Un retour à la paix. »
JEAN-MICHEL DAUBA
Cette série d’images personnelles, miroir sensible d’un quotidien discontinu, a été prise en 2015-2016.
Il ne s’agit pas là de renseigner la réalité sur le mode documentaire, ni de plonger dans les reflets d’une intimité torturée, mais plutôt de capter des atmosphères, construire avec les formes, les masses, les matières et les lumières, une poésie de l’errance et du territoire. La seule mise en scène consiste à choisir le cadrage, développer l’image numériquement, éditer sur papier. Chaque étape introduit des choix menant à l’image finale.
Mercredi 26 avril 2017 de 18h30 à 22h30
17 rue Vieillard – Bordeaux
Entrée libre
Organisé par Cdanslaboite
Vous pourrez, si vous le souhaitez, commencer ou renouveler votre adhésion à l’association.
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