Dernier Mercredi Photographique de la saison, alors ne le manquez pas.
De 18h00 à 22h00 à la Maison Bourbon, 79 rue Bourbon, 33300 Bordeaux
Visite des expositions en compagnie des photographes à 18h30
Patrick Labarrere : Lalibela, la Nouvelle Jerusalem
À plus 2600m d’altitude dans les montagnes de la région Amhara, au nord d’Addis-Abeba, ce serait le Roi Lalibela qui transforma la ville de Roha en édifiant La Nouvelle Jerusalem au XII siècle. Onze églises monolithiques seront creusées par et pour les chrétiens orthodoxes éthiopiens, Lalibela, la « Jerusalem Noire » deviendra le plus grand site chrétien du continent africain. Au milieu de ces femmes et de ces hommes, tout de blanc vêtus, pieds nus ; des odeurs d’encens ; des chants des prêtres ; entre lumière extérieur aveuglante et pénombre intérieur des sanctuaires, ces regards sincères, ces attitudes naturellement vraies ; je reste silencieux, émerveillé, serein.
Ambiance d’un autre temps, comment rester insensible à la ferveur qui nous entoure, à la mystique Lalibela, à cette atmosphère biblique?
Que nous soyons enclins ou pas au mystique, à la foi ; la dévotion de ces hommes, de ces femmes, nous amène au plus profond de cette Lalibela, La Nouvelle Jerusalem d’Éthiopie, berceau de l’humanité, hors du temps.
David Pagès : De tout là-haut
Tous ces navires le long de notre Garonne
A tant les voir passer, l’envie de les photographier est apparue elle aussi.
Le besoin de les approcher,
la curiosité de les voir différemment.
Il m’a fallu trouver d’autres chemins,
pour de nouveaux points de vue.
C’est presque sans m’en rendre compte que j’ai fini tout là-haut.
Je voulais voir des bateaux,
j’y ai vu passer ces îles flottantes.
Habitées par des voyageurs immobiles,
ce sont finalement eux que j’ai photographié.
Photographies prises entre 2017 et 2023 issues de mes détours à vélo jusque tout en haut, du plus haut de nos ponts.
Philippe Roussel : Dunes
Dans ce monde miniature des dunes, chaque changement de vent, chaque goutte de pluie et toutes les forces élémentaires en jeu collaborent pour créer un témoignage vivant de la beauté de l’impermanence.
Paysages dans le paysage, les images, en capturant des fragments de ce monde, ouvrent sur de nouvelles dimensions. Au bord de ces mondes façonnés par les éléments, on compose, recompose, s’égare dans les échelles, convoquant tour à tour le vaste et le lointain pour revenir au miniature et à l’intime.
Une proximité qu’on rencontre aussi dans les textures, les lumières, les lignes, comme si on était à fleur de peau.
On se surprend alors à deviner une forme de souffle ou peut-être de murmure. Un secret ?
Thomas Symonds : Une année en noir et blanc
«En rentrant chez mes parents pour les fêtes de Noël, je retrouve un vieil appareil photo numérique, minuscule, tenant facilement dans une poche de pantalon. Google m’indique qu’il date de 2007. Je le règle en noir et blanc, 800ISO, et décide de l’emporter partout avec moi pour cette nouvelle année 2021.
Il produit des images de 12 mégapixels seulement et n’est pas très réactif. Mais le meilleur appareil photo est celui que l’on a sur soi.
Dans la continuité de mon exposition au Kremlin-Bicêtre de décembre 2020, les images présentées ici sont annotées de textes subjectifs, avec comme finalité l’édition d’un livre, comme un journal intime d’images et textes, dépeignant mon quotidien en cette année si particulière.»
Horaires :
18h-22h, entrée libre aux expositions
18h30 Visite des expositions en compagnie des photographes
Accès :
Cdanslaboite – Pôle Image/Maison Bourbon
79 rue Bourbon, 33300 bordeaux
Tram B Les Hangars ou La Cité du Vin