L’Été Photographique La Réole

Du 12 juillet au 28 septembre 2025 à l’Ancienne Prison

Pour ses 20 ans, Divergence Images a choisi de célébrer cet anniversaire à travers un livre et des expositions autour d’une question : que signifie avoir 20 ans aujourd’hui en France ? plus de 70 photographes ont rencontré la génération Z pour donner à voir et à entendre une jeunesse diverse, engagée, inquiète mais inventive, loin des clichés qui la résument à une « génération paresseuse ou narcissique ». Confrontés à un monde incertain — crise climatique, tensions géopolitiques, post-Covid — ces jeunes font preuve d’une énergie et d’une lucidité remarquables. Leurs regards, leurs corps, leurs mots traduisent une envie d’agir, de créer, de penser ensemble. Ce projet photographique fait émerger une génération en quête de sens, décidée à inventer d’autres possibles et à faire du futur une aventure collective, humaine et solidaire.

Du 28 août au 28 septembre 2025 à l’Ancien Hôtel de Ville

Cette série est née d’ateliers menés par Céline Levain au quartier femme de la maison d’arrêt d’Angoulême et au centre pénitentiaire de Vivonne. Les détenues se mettaient en scène dans la salle d’activité, exprimant par le corps leur rapport à l’enfermement. Pour évoquer le dehors, si présent dans leurs paroles, la photographe a associé ces portraits à des paysages qu’elles décrivaient, qu’elle est ensuite allée capter. Ces images évoquent à la fois le manque et une forme de paysage intérieur. Ce double regard, entre dedans et dehors, entre photographe et détenues, crée une œuvre sensible qui dépasse la simple compassion et redonne à ces femmes toute leur puissance de sujet.

Du 28 août au 28 septembre 2025 à l’Ancien Hôtel de Ville

“Mon regard s’est attardé sur un vieil arbre isolé en bord de route.
Il prenait appui sur une béquille de fortune qu’une personne secourable lui avait adjoint.
Son tronc, d’une corpulence robuste évoquait une solide mais lointaine jeunesse.
Une large cicatrice suggérait que les vents avaient emporté la plupart de son houppier.
Avec vigueur sa dernière branche donnait l’illusion qu’elle avait redessiné sa ramure, comme un postiche masquerait une calvitie.
Cette série de photo donne à voir de vieux arbres fruitiers dans des vergers ou isolés dans des champs ou des vignes.
Plantés à une époque où les familles rurales cultivaient la plupart de ce qu’elles consommaient, ils sont aujourd’hui souvent délaissés, vestiges d’une époque révolue.“

Du 28 août au 28 septembre 2025 à l’Ancien Hôtel de Ville

Ophélie Loubat s’intéresse aux histoires de famille, qu’elle aborde comme des énigmes à résoudre, entre mémoire, contradictions et non-dits. Fascinée par leur complexité, elle consacre ce travail documentaire à la parentalité solo, une réalité qui concerne une famille sur quatre en France, le plus souvent portée par des femmes. Ces foyers font face à des difficultés multiples, à la fois intimes et structurelles, qui peuvent engendrer isolement et précarité. À travers quatre récits incarnés par des familles situées à différentes étapes du cycle de vie parental, elle interroge la frontière poreuse entre identité individuelle et rôle de parent. Pendant plus d’un an, elle a partagé leur quotidien, lors de séjours réguliers à Perpignan, Crest, Brest et Drancy, tissant un lien de confiance pour faire émerger une parole sincère. Son approche sensible met en lumière la force, les doutes et les luttes silencieuses de ces parents souvent invisibilisés.