Les Mercredis Photographiques #24 – le 29 avril 2015 dès 18h rue Bourbon

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Gérard Vallet – Les Éphélides

Photo Gérard Vallet - Vicky et Mathilde. Tous droits réservés.

Photo Gérard Vallet – Vicky et Mathilde. Tous droits réservés.

Rien de plus que soi. Cinq mots parfois difficiles à concilier, à réaliser, à montrer. Capter un moment où tout artifice échappe à la pellicule, voilà le projet entrepris dans cette série des Ephélides.

Les taches de rousseur donc, ces petites taches plus pigmentées que le reste de la peau, particulièrement fréquentes chez les roux ou chez les personnes à la peau très pâle. Certains y voient « quelque-chose en plus », d’autres « quelque-chose en trop ». Quoi qu’il en soit, c’est quelque-chose qui se voit. Ici, c’est même quelque-chose qui se montre, qui se déploie. Dans cette série, Gérard Vallet a en effet recherché des modèles partageant un point commun, celui d’avoir des taches de rousseur. C’est tout. Jeune, moins jeune, fille, garçon… peu importe le flacon pourvu qu’on ait les taches…

Pour réaliser ses photos, le photographe a ici orienté son travail vers trois mots : authenticité, naturel et contraste. Qu’ils soient habitués ou non à poser, comme c’était le cas pour la plupart des clichés, les modèles avaient alors une consigne, celle d’être soi, sans maquillage, sans sourire forcé ni attitude imposée. Etre soi, avec sa peau nue, son regard brut, ses épaules dénudées, sa gêne ou son aise… c’est tout ça que Gérard Vallet a souhaité montrer dans cette série, des visages, vrais, sans rien entre eux et l’objectif. En réaction à une photographie aseptisée où codes publicitaires et images formatées et codifiées éloignent l’oeil des « vrais gens », la photographie est ici sincère, brute, sans fond de teint pour camoufler quoi que ce soit. Plutôt que de cacher, tout est alors montré, exposé, rendu.

Le contraste joue ici un rôle capital, l’objectif premier étant de faire du regard et des éphélides les pièces maîtresses des modèles photographiés. Pas de retouches ni de corrections mais un contraste fort pour exposer une différence. Parfois légère, d’autres fois plus flagrante, la différence est là. Elle interpelle, interroge, fascine, séduit ou gêne. Mais elle est là, dans l’authenticité du noir et blanc, sur des visages à qui on a simplement demandé de regarder droit devant. Voilà.

Lise Gallitre

www.gerardvallet.com
www.facebook.com/gerardvallet.fr

Maria Alberola – I am from Maroco

Photo Maria Alberola - Bled123. Tous droits réservés.

Photo Maria Alberola – Bled123. Tous droits réservés.

“Née au Maroc, je suis arrivée en France à l’âge de six ans. Vingt ans plus tard je retourne pour la première fois dans mon pays natal.
Sur place je me rends vite compte que j’observe la vie dans ce qu’elle peut avoir de commun ou d’opposé à la mienne en France. Je cherche ce qu’il reste de mes souvenirs.
Le rapport à la foi, aux hommes et aux femmes, à la liberté, la ville.
Avant de réaliser chacune de ces images je me suis posée, en retrait.
J’ai vécu l’instant avant de le saisir, j’ai essayé d’en prendre la mesure, pour moi.
Je me souviens de chaque minutes qui ont précédé ces photos.
Elle traduisent ma vison encore floue de ce pays, de sa dualité.

C’est en tout cas ce que j’en ramène, avec l’envie de continuer ce travail.”

Maria Alberola
www.maria-alberola.com/

Frédérique Félix-Faure

Photo Frédérique Félix-Faure. Tous droits réservés.

Photo Frédérique Félix-Faure. Tous droits réservés.

Frédérique Félix-Faure photographie ses enfants dans des moments banals du quotidien, de la famille. À travers eux, elle dit ce qui la hante, elle ouvre des territoires, loin de l’enfance convenue, qu’il semble impossible de ne pas explorer.

« J’attends, je guette, je provoque sans mise en scène ces moments de révélation, ces moments où pendant une infime seconde ils ne sont plus mes enfants mais des personnes à part entière, libres, que j’observe étonnée, émue, troublée, inquiète, fascinée. Je cherche la force qui sommeille en eux, en nous, les fêlures, l’agressivité, la sexualité, les élans, en tenant à distance l’obscénité et le sentimentalisme. Je photographie pour dire ce que je ne sais pas dire autrement. »

 Frédérique Félix-Faure
frederiquefelixfaure.com

Manu Militari

Manu Militari. Photos Guillaume Air, texte Mathieu Blond, graphie Brigitte Lepretre. Tous droits réservés.

Manu Militari. Photos Guillaume Air, texte Mathieu Blond, graphie Brigitte Lepretre. Tous droits réservés.

 

Présentation de planches de cette revue de littérature graphique, 100% foutraque, avec des photos de Karim Abdelaziz, Guillaume Air, Florence Bresson, Hél. et Aurelia Milgu.

Manu Militari
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Infos Pratiques

Mercredi 29 avril 2015 de 18h30 à 22h30
79 rue Bourbon – 33 000 Bordeaux
Entrée libre

Organisé par Cdanslaboite
Vous pourrez, si vous le souhaitez, commencer ou renouveler votre adhésion à l’association.
www.cdanslaboite.com
www.facebook.com/LesMercredisPhotographiques