UPHO#6 est la 10ème exposition organisée par l’association Cdanslaboite et le CCAS.
Elle a pour but de faire découvrir la profession de Photographe Auteur. Ce terme réunit un grand nombre de pratiques comme l’illustration, le documentaire, et d’autres formes plus difficiles à classer. C’est un panel de ces pratiques professionnelles qui sont présentés lors de cette 6ème Upho, prouvant le potentiel de ce métier.
Rentrons dans l’univers de 3 photographes auteurs :
Jérémie BUCHHOLTZ : Skopje, Macédoine
« Ce travail photographique a été réalisé en septembre 2013, sur invitation de l’Institut Français de Skopje.
Une carte blanche m’a été donnée pour photographier, le temps d’une semaine, la cité dans sa diversité architecturale et ethnique. Traverser la ville revient à parcourir un livre d’histoire. Les quartiers au nord du fleuve Vardar, marqués par une population musulmane d’origine majoritairement albanaise, mais également turque et rom, possèdent des mosquées et autres bâtiments de style ottoman qui n’ont pas bougé depuis des siècles, malgré le grand tremblement de terre de 1963. De l’autre côté de l’eau, les macédoniens orthodoxes sont clairement chez eux. L’architecture n’y est plus du tout la même. Quelques rares vestiges, comme la gare routière à l’état de ruine ou quelques belles bâtisses, datent d’avant le séisme. Depuis, les projets d’urbanisme et styles architecturaux se sont succédés pour reconstruire et repenser la ville. Notamment avec le programme de Kenzo Tange, mêlant des réalisations modernistes et brutalistes, marquant l’époque yougoslave socialiste. Le programme urbanistique actuel « Skopje 2014 », véritable propagande politique, tente de glorifier la nouvelle nation à travers de nombreuses statues et bâtiments. Il s’agit cette fois-ci de styles baroques et néo-classiques pompeux, voire kitsch. La découverte de Skopje est donc un choc des styles et des cultures, à l’image des Balkans.
C’est cette diversité que j’ai essayé de retranscrire à travers ce regard extérieur et fugitif sur une ville en perpétuel questionnement, mais toujours active. » http://www.buchholtz-photo.com/ Artiste Photographe indépendant, vit et travaille entre Bordeaux et Paris.
En parallèle à ses travaux personnels, ses commandes sont essentiellement des reportages pour l’édition, l’exposition et la presse spécialisée, sur les thèmes du patrimoine, de l’architecture, de l’urbanisme et de l’art contemporain.
Jérémie Buchholtz a réalisé ou participé, en outre, à une vingtaine d’ouvrages.
Il publie régulièrement pour des magazines culturels.
Ses travaux ont été répertoriés et remarqués dans la presse nationale française.
Une carte blanche m’a été donnée pour photographier, le temps d’une semaine, la cité dans sa diversité architecturale et ethnique. Traverser la ville revient à parcourir un livre d’histoire. Les quartiers au nord du fleuve Vardar, marqués par une population musulmane d’origine majoritairement albanaise, mais également turque et rom, possèdent des mosquées et autres bâtiments de style ottoman qui n’ont pas bougé depuis des siècles, malgré le grand tremblement de terre de 1963. De l’autre côté de l’eau, les macédoniens orthodoxes sont clairement chez eux. L’architecture n’y est plus du tout la même. Quelques rares vestiges, comme la gare routière à l’état de ruine ou quelques belles bâtisses, datent d’avant le séisme. Depuis, les projets d’urbanisme et styles architecturaux se sont succédés pour reconstruire et repenser la ville. Notamment avec le programme de Kenzo Tange, mêlant des réalisations modernistes et brutalistes, marquant l’époque yougoslave socialiste. Le programme urbanistique actuel « Skopje 2014 », véritable propagande politique, tente de glorifier la nouvelle nation à travers de nombreuses statues et bâtiments. Il s’agit cette fois-ci de styles baroques et néo-classiques pompeux, voire kitsch. La découverte de Skopje est donc un choc des styles et des cultures, à l’image des Balkans.
C’est cette diversité que j’ai essayé de retranscrire à travers ce regard extérieur et fugitif sur une ville en perpétuel questionnement, mais toujours active. » http://www.buchholtz-photo.com/ Artiste Photographe indépendant, vit et travaille entre Bordeaux et Paris.
En parallèle à ses travaux personnels, ses commandes sont essentiellement des reportages pour l’édition, l’exposition et la presse spécialisée, sur les thèmes du patrimoine, de l’architecture, de l’urbanisme et de l’art contemporain.
Jérémie Buchholtz a réalisé ou participé, en outre, à une vingtaine d’ouvrages.
Il publie régulièrement pour des magazines culturels.
Ses travaux ont été répertoriés et remarqués dans la presse nationale française.
Loïc Le Loët : … jusqu’aux étoiles de l’aurore
« Au gré de mon humeur je vais par les chemins sans savoir où cela me mènera. Le plus souvent c’est ennuyeux mais je photographie comme pour justifier ma présence, je ne sais jamais à l’avance si j’ai réussi ou pas. Pour cela il faut attendre le verdict du laboratoire. Ce travail n’est pas à proprement parler une série de photographies comme nous avons l’habitude d’en voir. La graphie n’est pas mise en avant, je n’ai pas toujours le même mode opératoire, mais c’est toujours en me promenant seul, de jour comme de nuit que je suis tourné vers mon sujet. Ces images reflètent mon attention à chercher jour après jour des signes de vie, une présence, en utilisant le langage de la photographie (espace, lumière, matière…), tout en essayant de montrer la difficulté de percevoir les choses simples. Ce faisant je vais à la rencontre de moi (ce que je pense) avec moi-même (ce que j’en rencontre dans le monde extérieur). Comme il s’agit d’une rencontre photographique avec la banalité du réel, souvent inattendue apparaît alors une certaine étrangeté. Une à une ces photographies révèlent une partie de ce qui me constitue et me singularise. Toute liberté est laissée au spectateur d’imaginer à son tour une histoire, sa propre histoire et de questionner en lui ce qui fait miroir. Les points communs étant l’ambiance qui se dégage, l’idée, l’émotion, l’invisible dans le visible. » Loïc Le Loët vit en Gironde. Il a été formé aux techniques photographiques à l’ETPA de Toulouse en 1987 puis développeur et tireur N/B chez Pictorial Service rue Delambre à Montparnasse pendant 3 ans. Depuis 1991 il est distribué par l’agence Vu.
Vincent Monthiers : MÉDOC – Histoire de …
La série « MÉDOC – Histoire de … », convoque un parcours dans le temps, dans l’histoire, dans les contes populaires.
Série de photographies réalisée en 2004 dans le Nord Médoc. Chaque lieu a été choisi pour son rôle dans une histoire, dans la grande Histoire, ou dans un racontar, dans un conte ou dans une légende, une croyance. Une mise en scène qui se rapproche de certains contes animaliers vient élargir la dimension ludique et narrative de l’image. Vincent Monthiers vit et travaille à Bordeaux. En 1984 il aborde d’emblée une recherche photographique sur un thème unique : le paysage des dunes, zone limite à l’équilibre fragile. Il participe alors à la Mission Photographique de la DATAR. Il élargit alors ses investigations aux espaces de bureaux, aux zones urbaines et aux lieux du patrimoine. Ses travaux s’attachent à explorer les limites de territoires infimes, en y capturant des rencontres, des dialogues improbables. Il concentre son activité exposition et commande sur la région. Il participe à des expositions et des ouvrages sur l’architecture, l’urbanisme et le paysage. Depuis cinq ans il intervient aussi en hôpital avec les patients et le personnel dans le cadre de « Culture et Santé ». Il a notamment publié « Le cap Ferret » (Marval), « Le grand-théâtre », « La place de la bourse » (Confluences).
Série de photographies réalisée en 2004 dans le Nord Médoc. Chaque lieu a été choisi pour son rôle dans une histoire, dans la grande Histoire, ou dans un racontar, dans un conte ou dans une légende, une croyance. Une mise en scène qui se rapproche de certains contes animaliers vient élargir la dimension ludique et narrative de l’image. Vincent Monthiers vit et travaille à Bordeaux. En 1984 il aborde d’emblée une recherche photographique sur un thème unique : le paysage des dunes, zone limite à l’équilibre fragile. Il participe alors à la Mission Photographique de la DATAR. Il élargit alors ses investigations aux espaces de bureaux, aux zones urbaines et aux lieux du patrimoine. Ses travaux s’attachent à explorer les limites de territoires infimes, en y capturant des rencontres, des dialogues improbables. Il concentre son activité exposition et commande sur la région. Il participe à des expositions et des ouvrages sur l’architecture, l’urbanisme et le paysage. Depuis cinq ans il intervient aussi en hôpital avec les patients et le personnel dans le cadre de « Culture et Santé ». Il a notamment publié « Le cap Ferret » (Marval), « Le grand-théâtre », « La place de la bourse » (Confluences).
Upho#6 : Profession Photographe Auteur
Du mardi 29 avril au vendredi 27 juin 2014 au CCAS de Bordeaux
74, cours Saint-Louis Vernissage jeudi 22 mai 2014 à 18h00 Horaires : du lundi au vendredi de 8h30 à 18h00