Les Mercredis Photographiques ont lieu chaque dernier mercredi du mois, le temps d’une soirée, de mai à octobre. Il s’agit d’expositions photographiques organisées dans différents lieux à Bordeaux et ouvertes à tous. Organisé par l’association Cdanslaboite, les Mercredis Photographiques valorisent la production photographique en Nouvelle-Aquitaine dans un esprit ouvert et convivial.
Suite aux nouvelles directives annoncées le 14 septembre par la préfecture, nous ne sommes plus en mesure d’assurer dans les meilleures conditions sanitaires le maintien du prochain mercredi photographique qui devait avoir lieu le 16 septembre.
Ce n’est pas de gaité de coeur que nous avons dû prendre cette décision, en particulier eu égard aux photographes que nous devions exposer.
Nous vous tiendrons informés dès que pourrons reprendre nos manifestations.
organisés par Cdanslaboite de 18h00 à 22H30 Entrée libre Maison Bourbon / Pole Image 79 rue Bourbon / 33300 Bordeaux (Entrée par le portail à droite du bâtiment)
Expérimentation ludique pour laquelle chaque participant nous a envoyé LA photo reflétant : Excès Interprété dans des registres très différents par chaque photographe, les photographies sélectionnées sont autant de réponses ironiques, colériques, mélancoliques… et autant de regards sur le monde.
Tant en Aquitaine qu’à la Guadeloupe où elle séjournera une dizaine d’années, Hélène Valenzuela aime à approcher nos aînés. Les portraits photographiques qu’elle en fait permettent de dévoiler une partie de leur âme et celle de leur île. Car, peut-être plus qu’ailleurs, aux Antilles et particulièrement à la Guadeloupe, les anciens font partie intégrante du patrimoine humain de cette terre multiculturelle, ceux qui façonnèrent son histoire, au passé trop souvent méconnu. Du cordonnier, à l’écailler de la Darse, de l’éleveur de coqs de combat, au tenancier de « lolo » épicerie traditionnelle, de la marchande d’épices, jusqu’au saxophoniste pour funérailles… Hélène fait revivre des traditions qui tendent à disparaître. Ces hommes et ces femmes tentent de les perpétrer certes, les transmettre semble hélas plus difficile. Entre modernisme et tradition la société Créole se cherche. Nos aînés sont ce maillon qui ancre notre passé au présent. En quelques clichés, Hélène nous transporte au-delà des mers. Elle rend hommage à ceux qui nous précédent et les rend éternels, les fixant à jamais sur la pellicule.
J’ai découvert Quirbajou en 2015. cette petite commune est située à flan de falaise dans un cul de sac des contreforts des Pyrénées audoises. Au premier abord, j’ai cru découvrir un de ces nombreux petits villages perdus et stagnants mais la réalité de ses habitants est toute autre et leurs histoires de vie très diverses m’ont curieusement renvoyé a mon histoire familiale. En débutant le travail en 2017, le village comptait 46 habitants. J’ai voulu que les habitants portent un regard sur eux mêmes, je leur ai donc demandé de poser avec un objet dont ils pensent que le reste de la communauté les identifie à ce que représente cet objet. Regard du photographe sur son sujet, regard que le sujet porte sur lui même, regard qu’il imagine que les autres habitants portent sur lui et finalement regard des autres quand ils découvrent l’objet choisi, la série photographique est un jeu de miroirs. www.pierrelansac.fr
Projet féministe et artistique, c’est avant tout un processus de création qui donne la parole à des femmes, faire entendre des voix, leurs voix. A l’heure où des mouvements comme les collages féministes à Bordeaux, Toulouse, Paris, Nantes, etc… affluent. A l’heure où des pochoirs bourgeonnent sur les trottoirs et les murs. Il est temps d’entendre ce qu’elles ont à nous dire. Remise en question des normes imposées, des conditionnements, réappropriation de leurs corps, du territoire urbain. Déconstruction d’une société patriarcale. Exposition soutenue par Lebolabo
Une sélection de livres des structures participant à la Maison Bourbon sera disponible
Mercredi 26 aout 2020 de 18h00 à 22H30 Entrée libre Maison Bourbon / Pole Image 79 rue Bourbon / 33300 Bordeaux (Entrée par le portail à droite du bâtiment) Entrée libre (par mesure de sécurité Covid, merci de vous munir d’un masque)
organisés par Cdanslaboite de 18h00 à 22H30 Entrée libre
École Sup de Pub Bordeaux Hangar 18 – Quai de Bacalan 33300 Bordeaux (entrée côté rue)
Matthieu Chazal
Après la chute du Califat – Chroniques du Levant
Dans le chaos de la guerre civile syrienne, l’Etat islamique
étend son pouvoir et exerce sa tyrannie pendant plus de 3 ans en Syrie et en
Irak. Ses combattants mènent aussi des actions au coeur même des cités
européennes. L’Europe et le Moyen-Orient sont alors à nouveau emportés dans une
histoire commune, presque charnelle. Il nous faut réapprendre des mots tels que
carnage, génocide, esclavage, décapitation… et les noms de peuples, Yézidis
ou Assyro-chaldéens, tout droit sortis d’un manuel d’anthropologie. Cette
série Après le Califat est un des chapitres d’un plus large projet
intitulé Chroniques du Levant que je mène aux Balkans et au
Moyen-Orient.
En juillet 2017, la bataille de Mossoul se termine et
précipite la chute du Califat en Irak et au Levant, proclamé 3 ans plus
tôt par l’organisation Etat islamique.
L’ennemi est terrassé, la ville de Mossoul en ruine. Son
centre historique, où s’étaient retranchés les derniers combattants
djihadistes, est une cité fantôme dévastée par 9 mois de combats. Les
secouristes exhument des décombres les dépouilles des civils, victimes des
combats rapprochés et des bombardements de la coalition internationale. C’est
l’heure des enterrements, du deuil. Et celle du repos pour les soldats qui
peuvent poser leurs armes.
Partout c’est la désolation, celle des hommes, des civils
surtout, premières victimes de ce conflit. Et la destruction, celle des villes
et villages tenus par l’Etat islamique qui, dans sa folie dévastatrice, a même
voulu effacer l’Histoire en détruisant, entre autres, la cité assyrienne de
Nimroud, vieille de plus de 3000 ans. La reconstruction sera longue.
Les
différentes communautés ethniques et religieuses qui composent la région,
Kurdes, Arabes, Yézidis, Assyro-chaldéens, tentent elles aussi de se rebâtir en
resserrant les liens du clan.
« Les Mentawai, également appelés « hommes-fleur »,
habitent principalement sur Pulau Siberut, une île Indonésienne au large de
Sumatra. A l’origine nomade; cette population a subi de la part du gouvernement
Indonésien dans les années 1950 une politique très dure d’acculturation et de
sédentarisation forcée; contraint d’abandonner la forêt pour s’installer dans
des villages. Certains depuis 1998 sont retournés dans la forêt; d’autres comme
Aman Dirikogok sont resté au bord de la rivière, à une heure en pirogue du
petit village le plus proche. C’est dans sa maison communautaire, une « uma »,
qu’il a accepté de nous accueillir. Une occasion unique de partager un moment
authentique très loin des sentiers touristiques habituels. Cette série
photographique est le témoignage de cette rencontre. »
Ayant l’impression de tourner en rond en France, il n’en fallait pas plus pour prendre mon sac à dos et partir à la découverte de l’Asie. Hong Kong, Tokyo? trop cher. Alors avec mes petites économies il n’y avait que Bangkok qui s’imposait à moi. Je ne connaissais pas réellement la culture thaïlandaise, contrairement aux deux autres. Soit, billets en poche, je suis parti avec mon appareil photo faire ce que j’ai toujours aimé. Aller à la rencontre des autres et ainsi documenter la vie.
Le vent qui nous a amené là Je crois que Philippe, il marche beaucoup, souvent Et quand il marche, il photographie beaucoup, souvent La poussière, la forêt, le soleil, la ville, les brumes, le temps sur les gens Et puis les lignes, beaucoup les lignes : Les chemins, les droites blessées, les sillons, les murs, les rides, les possibles croisements Toutes ces présences qui sans cesse font, défont et refont le courant Tenter de saisir quelque chose de ce qui déjà n’est plus là Juste pour le plaisir de la déambulation, du nulle part à-priori Mais qui à un moment rencontrera et glissera, Vers la joie du corps pris dans la douleur et la beauté Du vent du constant changement Qui nous a amené là Nous a appris, fait grandir, usé, rendu amoureux Minable, incandescent, invincible Et puis qui un jour, nous reprendra Vie Mina Lenvka
Les mercredis photographiques #45 30 octobre 2019 de 18h00 à 22h30 Sup De Pub – Quai des Marques, Hangar 18 à Bordeaux (entrée côté rue) Entrée libre ⓉTRAM B : Arrêt Les Hangars
Comme à chaque édition, une buvette payante est à disposition, prévoyez de la monnaie.