Du jeudi 02 juillet au vendredi 31 juillet 2020 Grilles du Jardin Public Maison Bourbon, 79 rue Bourbon – 33300 Bordeaux Du Jeudi 02 juillet au 28 juillet, ouverture le samedi et le dimanche Entrée libre
Vernissage Maison Bourbon le jeudi 02 juillet 2020 à 18h
Comment transformer le cloisonnement en source de créativité ? Dans le cadre de la campagne «Gardons le lien avec la culture», la ville de Bordeaux, en collaboration avec deux associations du territoire, dédiées à la photographie, Cdanslaboite et LaboPhoto, a proposé à 6 photographes bordelais de photographier leur confinement et de produire une mini série photographique durant cette période. Sous forme de Carte Blanche, au travers de ces images intimes, poétiques, sensibles, ludiques, qui témoignent à la fois de leurs univers respectifs et d’un vécu collectif, ils ont su immortaliser un temps suspendu, impalpable.
Les photographies réalisées font l’objet d’une exposition numérique sur le site bordeaux.fr, d’une exposition Maison Bourbon (du 02 au 26 juillet 2020) et d’une exposition sur les grilles du jardin public (du 1er au 31 juillet 2020).
MARINE LECUYER
MIGUEL RAMOS
MARIE FONTECAVE
FRANÇOIS JONQUET
SOPHIE PAWLACK
LOIS MUGEN
Le 17 mars 2020, le gouvernent décidait de confiner les français afin de stopper la progression du virus Covid 19. De très nombreux photographes se retrouvèrent eux aussi bloqués chez eux. Pourtant ces observateurs avaient encore des choses à raconter, c’est donc dans ce contexte qu’une carte blanche a été proposée à 6 auteurs bordelais par la Ville de Bordeaux en collaboration avec les associations Cdanslaboite et le Labo Photo.
Les auteurs photographes sélectionnés : Loïs Mugen, Marine Lécuyer, Marie Fontecave, François Jonquet, Miguel Ramos et Sophie Pawlak, pour cette carte blanche ont été choisis pour leurs écritures fortes et leurs styles photographiques différents. Les séries ainsi créées sont à la fois créatives, sensibles et forcément… intimes. Il leur a été demandé de concevoir un minimum de 5 photos pendant les 15 derniers jours du confinement.
Cdanslaboite Pole Image / Maison Bourbon, 79 rue Bourbon – 33300 Bordeaux Du Jeudi 02 juillet au 26 juillet 2020 Horaires : le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 14h à 18h Entrée libre Projet réalisé en collaboration avec la Mairie de Bordeaux et le Labo Révélateur d’images
BORDEAUX Évènement photo rue Bourbon Du 26 juin au 13 juillet 2019 Du mercredi au samedi de 14h à 19h
Dans le cadre de la Saison « Liberté- Bordeaux 2019 », l’association Cdanslaboite propose un événement photographique rue Bourbon, aux Bassins à Flot. Cet évènement, nommé « Photo Format », s’appuie sur le 2ème axe de la saison: « une vision tournée vers la création contemporaine, la liberté de création, le rapport au territoire, le port, le vivre ensemble. » Sur le thème de la Street Photography, cette première édition de Photo Format fait écho à l’exposition de l’un des maitres de la discipline dans le domaine de la couleur : Harry Gruyaert, programmée à la Base Sous-marine.
Au programme de cette première édition de l’évènement Photo Format : trois expositions dans différents lieux de la rue Bourbon, aux Bassins à Flot, une édition spéciale des Mercredis Photographiques et des workshops.
Pau Buscató est né à Barcelone mais réside à Oslo, la capitale de la Norvège. Il y avait passé une année d’Erasmus en 97-98 à l’université d’architecture d’Oslo. Il a finalement décidé de s’installer dans cette ville en 2009, et il essaye d’y vivre de la photographie de rue. Il acheté son premier appareil photo « sérieux » fin 2010, et ses débuts étaient typiques pour un débutant : dans quelle direction aller ? Et comme beaucoup penser davantage à l’équipement et à la technique au lieu de se concentrer sur ses propres capacités créatives. Apres avoir essayé un peu de tous les genres il se rend compte qu’il se sent plus à l’aise avec la photographie de rue. Il prend alors la décision de vendre tout son équipement (appareils photo, objectifs, trépieds, etc.) et de passer du temps à apprendre avec un appareil télémétrique analogique et un seul objectif fixe. Il achète un stock de bobines noir et blanc (Tri-X), le matériel à développer et passe une année à apprendre les fondamentaux de la photographie. En 2012, ses photos n’étaient que des exercices de composition, assez simples dans leur forme et leur contenu et avec des références trop directes à des maitres comme Kertesz ou Cartier-Bresson. Mais tout cela a permis enfin d’avoir une direction fixe en photographie. Selon Pau Buscato la photographie de rue est pratiquement aussi vieille que la photographie elle-même, et en donner une définition unique et indiscutable a toujours été difficile et très sujet à controverse. Ceci est dû au fait qu’il s’agit d’un genre aux limites quelque peu diffuses et qui se superpose dans certains domaines à d’autres genres, tels que le documentaire, d’une part, et la photographie plus artistique, de l’autre. Et entre les deux, il existe des milliers de variantes possibles. Le seul point commun et indispensable dans toutes ces variations devrait être que les photos ne sont pas préparées. Qu’ils soient de véritables moments de la vie quotidienne que le photographe trouve et élabore, à travers sa vision. Parce que l’important n’est pas ce qui était là, mais comment le photographe l’a vu. C’est ce que nous propose Pau Buscato à travers une série empreinte d’humour et qui surprend par la rareté des situations, et cache un très gros travail en arrière plan.
Valérie Six est née dans le nord de la France et vit actuellement à Bordeaux. C’est lors d’un voyage à Dubaï en 2012 qu’elle achète son premier appareil photo numérique. En 2014, après deux ans en tant que photographe amateur, elle participe à son premier cours de photographie à l’Ecole des Gobelins, lançant ainsi sa nouvelle vie de photographe.
Elle suit quelques workshop avec de grands noms de la photographie, mais c’est avec Jean-Christophe Béchet, célèbre pour ses photos de rue qu’elle est amenée à découvrir sa vocation pour la photo de rue. Elle se concentre alors sur ce genre où elle trouve dans les rayons de lumière et l’architecture le décor idéal à d’énigmatiques vignettes, espiègles ou mélancoliques, à mi-chemin entre fiction et réalité. Se définissant avant tout comme une photographe de l’émoi, Valérie Six utilise la rue, son architecture, la lumière et les ombres pour réaliser ses clichés. Elle alterne les prises de vue de scènes réelles animées et d’autres purement graphiques ou abstraites, utilisant successivement la couleur ou le noir et blanc. Elle se laisse guider par la lumière et les ombres qu’elle génère, et les différents plans architecturaux constitueront les scènes théâtrales de ses clichés. Ne restant pas plus de 20 minutes pour prendre une photographie, elle considère que la magie du moment s’estompe lorsqu’elle attend trop longtemps au même endroit.
Sa séries Compli-cities, est composée de diptyques juxtaposant deux scènes de rue complices en termes de fond, de couleurs et de formes.
“Dans un Etat où le tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté, la capitale souffre aussi sa part de misère même si, depuis trois ans, la Yougoslavie a réintégré l’ONU et s’est réconciliée avec les puissances occidentales, les années d’embargo, les bombardements de l’Otan, la ruine des grandes industries ont mis le pays à genoux. Etudiants, chômeurs ou actifs, les jeunes Serbes partagent le sinistre privilège d’appartenir à la génération Milosevic et de sortir d’une décennie d’opprobre internationale. « La vie commence à 30 ans » chante un groupe belgradois à la mode. Preuve qu’à Belgrade, 20 ans n’est peut être pas le plus bel âge de la vie.“ Aline Maume (2003)
Ljubisa Danilovic – 20 ans à Belgrade Du 26 juin au 13 juillet 2019 Maison Bourbon (79 rue Bourbon, Bordeaux) Du mercredi au samedi de 14h à 19h
Du jeudi 15 novembre au samedi 15 décembre 2018 Rencontre avec Julien Thore le samedi 15 décembre 2018 à 11h
Bibliothèque de Bordeaux Bacalan Bibliothèque Bacalan – 196 rue Achard – 33300 Bordeaux
Entrée libre
Visiblement Julien Thore veille au grain, et a trouve avec la chambre photographique un dispositif qui lui convient. Vorace, il croque ici en bon cannibale une série de portraits parodiques d’une étrange tribu, autant d’effractions inattendues au coeur même du réel le plus trivial : la photo de famille.
Comme a son habitude, il déclenche sans pitié, sans distinguer ce qui est beau et ce qui ne pourra jamais l’être. La rigueur technique admirablement contrôlée offre un contrepoint judicieux a la furie poétique des images.
Puissamment maintenus dans le cadre par la solennité du noir et blanc, les modèles prives de contexte donnent a voir un ensemble au charme énigmatique, inopiné, inexpliqué.
Mais il faut se hisser au-dessus de l’apparence rassurante d’un travail fantaisiste de petits arrangements comiques avec le concret. Car ici aucun visage ne survit pas a la griffe, et au final c’est un effrayant tableau de chasse, qui souligne l’imposture familiale.
Ce cortège de phobies et d’obsessions crues désigné l’absurdité du mythe de la famille unie. Ces déraillements insolites dénoncent la célébration du faux-semblant, et exorcisent le fantasme refoule de la famille heureuse.
Ou l’on se rappelle qu’un portrait compte toujours une part d’illusion mensongère. Et ou l’on doit accepter que la beauté barbare de la photographie conjure souvent notre hantise de la vieillesse comme de la mort.
Bibliothèque Bacalan – 196 rue Achard – 33300 Bordeaux
Horaires :
Mardi de 10h à 12h et de 14h à 18h
Mercredi de 10h à 18h
Jeudi de 14h à 18h
Vendredi de 14h à 18h
Samedi de 10h à 18h bibliotheque.bordeaux.fr